Si Issa Hayatou « était encore le président de la Confédération africaine de football (CAF), il aurait été impossible pour la Fédération internationale (FIFA) de faire ce qu’elle fait actuellement à la CAF », a déclaré l’ex-patron de la FIFA, Joseph Blatter, dans un entretien à paraître avec le Nigérian Osasu Obayiuwana. Le Suisse fait référence à la récente reprise en main des affaires du foot africain par la FIFA. « Issa Hayatou était le boss. Un leader avec une forte personnalité. Vous pouviez ne pas être tout le temps d’accord avec lui, mais il avait du caractère », a souligné « Sepp » Blatter, qualifiant le Camerounais de « frenemy », un mélange des mots amis/ennemi en anglais.
Madagascar : mandat d’arrêt contre le président de la Fédération
La justice malgache a annoncé avoir délivré un mandat d’arrêt contre le président de la Fédération nationale de football, Raoul Arizaka Rabekoto, soupçonné dans une affaire de malversation dans ses précédentes fonctions. Cette annonce a été faite le mercredi 26 février mais nous l’avons appris cette fin de semaine. Le patron du foot malgache était convoqué la semaine dernière par les enquêteurs du Bureau indépendant anticorruption (Bianco) mais n’a jamais répondu à leur convocation. Elu à la tête de la Fédération il y a six mois, il est soupçonné d’avoir détourné « plusieurs dizaines de milliards d’ariarys » (la monnaie locale) lorsqu’il dirigeait la caisse nationale de prévoyance sociale (CNAPS).
Dopage: suspendu 8 ans, le nageur chinois Sun Yang boit la tasse
Sun Yang a été condamné à 8 ans de suspension par le Tribunal arbitral du sport (TAS), ce 28 février 2020. Le nageur chinois, qui a décidé de déposer un recours contre cette décision, a détruit à coups de marteau un échantillon lors d’un contrôle antidopage inopiné en septembre 2018.
La carrière du nageur qui « pisse violet » – dixit le Français Camille Lacourt lors des JO 2016 – est-elle finie ? Sun Yang, 28 ans, vient en tout cas de vivre un terrible coup dur, ce 28 février 2020, et ne devrait pas disputer les JO de Tokyo. Le Chinois, qui était en conflit avec l’Agence mondiale antidopage (AMA), a perdu face à l’AMA devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Il a écopé de huit ans de suspension « à compter de la date de la décision du TAS », pour avoir détruit un échantillon à coups de marteau lors d’un contrôle inopiné effectué en septembre 2018.
L’instance suprême en matière de litiges sportifs a estimé que « le personnel chargé du contrôle antidopage avait respecté toutes les exigences » et que Sun Yang « n’a pas établi qu’il avait une explication valable pour détruire son échantillon ». Le TAS a jugé l’attitude du champion olympique 2012 et 2016 suffisamment grave pour lui infliger la peine maximale.
Sun Yang va déposer un recours
L’incroyable coup de sang de Sun Yang n’a sans doute pas fini d’alimenter la chronique. L’intéressé a immédiatement annoncé son intention de déposer un recours devant le tribunal fédéral suisse, son ultime recours juridique. « C’est injuste, je crois fermement en mon innocence. Je vais faire appel pour que le plus de gens possible connaissent la vérité », a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par l’agence de presse chinoise Xinhua.
Celui qui a été sacré onze fois champion du monde paie aussi son passif. Il avait déjà été suspendu trois mois, en 2014, pour un contrôle positif à un stimulant (trimétazidine).
Sa sanction est aussi un revers pour la Fédération internationale de natation (FINA). La FINA avait en effet blanchi Sun Yang. Mécontente de cette décision, l’Agence mondiale antidopage avait alors saisi le Tribunal arbitral du sport.
Un athlète décrié
S’il est une superstar en Chine, Sun Yang reste un athlète décrié hors de son pays. Lors des Championnats du monde 2019 en grand bassin, plusieurs nageurs avaient manifesté ouvertement leur défiance envers le Chinois. L’Australien Mack Horton, deuxième du 400 m derrière Sun, avait, en signe de protestation, renoncé à monter sur le podium. Puis le Britannique Duncan Scott, en bronze sur 200 m, avait, lui, refusé de lui serrer la main à la fin de la cérémonie protocolaire.
En 2016, à Rio, le Français Camille Lacourt avait fait les gros titres en accusant Sun Yang d’avoir une urine violette, à force de prendre des produits dopants…
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