Au Venezuela, les États-Unis mettent leurs menaces à exécution. Luis Parra, qui se revendique président du Parlement au même titre que Juan Guaido, ainsi que six autres députés d’opposition ont été sanctionnés par le département du Trésor américain ce lundi 13 janvier. Ils sont accusés de « tentative infructueuse de prise de contrôle du Parlement ».

Avec ces nouvelles sanctions, Washington réaffirme son soutien indéfectible à Juan Guaido. Depuis un peu plus d’une semaine, le président du Parlement vénézuélien lutte pour son perchoir, revendiqué par un autre député d’opposition, Luis Parra. Celui-ci s’est proclamé président dimanche 5 janvier avec le soutien du gouvernement de Nicolas Maduro.

Le département du Trésor américain a donc décidé de placer Luis Parra, ses deux vice-présidents ainsi que quatre autres députés d’opposition sur sa liste noire. Cela signifie que leurs actifs sont bloqués et qu’ils ne peuvent plus faire affaire avec des entreprises ou des citoyens américains. Des sanctions qui, selon le communiqué, « pourraient être retirées s’ils se rangeaient aux côtés du peuple vénézuélien et de Juan Guaido ».

De nombreux pays ont également condamné la tentative d’éviction de l’opposant de la présidence du Parlement. Mais malgré ce soutien, Juan Guaido est en bien mauvaise posture et ses appels à manifester ne prennent plus. D’autant que les États-Unis ont beau multiplier les sanctions contre le Venezuela depuis un an, rien ne semble affaiblir le pouvoir de Nicolas Maduro, plus fort que jamais.