Le succès rencontré par un sandwich de la chaîne de restauration Popeyes, resté plusieurs semaines en rupture de stock, a provoqué d’inexplicables scènes de violences à travers le pays.

Un sandwich au poulet frit a rendu fou les Américains. Fou au point de tuer. “Un homme mortellement poignardé pour un sandwich au poulet de Popeyes”, a titré leNew York Times mardi. Popeyes est une chaîne de restauration rapide très populaire outre Atlantique, spécialisée dans le poulet frit. La marque a sorti en août dernier un sandwich qui est devenu un “phénomène de mode dans le pays”, explique leProvidence Journal. Un phénomène qui a échappé à tout contrôle. 

Le succès est tel que la chaîne de restauration s’est rapidement retrouvée en rupture de stock, ce qui a provoqué des scènes d’hystérie inattendues. Le site Business Insiderrappelle ainsi que des individus armés sont allés jusqu’à attaquer un restaurant Popeyes de Houston, exigeant les fameux sandwiches.

Un coup de couteau pour avoir doublé la file d’attente

Enfin, après plusieurs semaines d’attente, Popeyes a ressorti son sandwich le week-end dernier. “Comme lors de son lancement, cela a provoqué des files d’attente énormes”, raconte le New York Times. Et notamment dans le Maryland, où un homme de 28 ans a tenté de passer devant tout le monde, provoquant la fureur d’un autre client… qui l’a tué d’un coup de couteau.

D’autres accidents se sont produits dans le pays. CBS Los Angeles a diffusé une vidéod’une femme qui force la queue dans un drive-in au point d’abîmer sa voiture. Et Fox News note le “silence” de Popeyes, face “à la violence liée au sandwich au poulet”. Si le poulet frit de Popeyes est réputé être un péché mignon, rien pourtant n’explique l’incroyable succès de cette recette.

Procédure de destitution de Trump: début des auditions publiques le 13 novembre

 Les premières auditions publiques dans le cadre de la procédure de destitution du président américain auront lieu la semaine prochaine, mercredi et vendredi. C’est l’ambassadeur en Ukraine Bill Taylor qui sera auditionné le premier. À huis clos, il avait confirmé les pressions exercées par la Maison Blanche sur la présidence ukrainienne.

C’est le début du grand spectacle : mercredi, des millions d’Américains seront rivés devant leurs écrans de télévision pour assister aux premières auditions publiques par le Congrès de la procédure de destitution. Les démocrates entendent aller vite et frapper fort. Bill Taylor, qui ouvrira le bal, est le premier diplomate à avoir affirmé que Donald Trump a bien exercé un chantage sur son homologue ukrainien pour son propre intérêt politique.

Adam Schiff, président de la commission du renseignement, espère que sa déposition convaincra les Américains. « Ces auditions publiques donneront la possibilité au peuple américain d’évaluer eux-mêmes la validité des témoins, mais aussi d’apprendre de première main les faits sur la mauvaise conduite du président », explique-t-il.

« Il semble incapable de s’engager dans un chantage »

Ces auditions risquent de fissurer un peu la défense des républicains qui ont toujours nié toute forme de pression sur l’Ukraine. Le plus fidèle allié du président a d’ailleurs évoqué un nouvel argument pour plaider en faveur de Donald Trump : son incohérence. « Ce que je peux vous dire sur la politique de Trump vis-à-vis de l’Ukraine, c’est qu’elle était incohérente. Cela dépend de la personne à qui vous parlez. Il semble incapable de s’engager dans un chantage », justifie Lindsey Graham.

Rudolf Giuliani, l’avocat personnel du président, mis en cause  pour avoir développé un réseau diplomatique parallèle et contraire aux intérêts américains, a pour sa part annoncé qu’il avait recruté trois avocats afin d’assurer sa défense.