Nous devrons reculer montres et cadrans d’une heure dans la nuit du 2 au 3 novembre. Une pratique de moins en moins nécessaire par contre depuis que la technologie permet notamment à nos appareils électroniques et nos téléphones intelligents de s’ajuster automatiquement.

En revenant à l’heure de l’Est à 2h dimanche, nous nous synchronisons à l’heure normale, soit celle du cadran solaire. La noirceur arrivera donc plus tôt en après-midi et la clarté, plus tôt le matin.

Comme chaque année, ce sera l’occasion de vérifier les avertisseurs de fumée et plus particulièrement l’état des piles pour les remplacer au besoin.

La pratique du changement d’heure, d’abord durant l’été, a débuté au 19e siècle dans le but de réduire l’éclairage artificiel et ainsi de profiter d’une heure d’ensoleillement de plus en soirée. Le Royaume-Uni et l’Irlande ont été les premiers pays à adopter cette mesure lors de la Première Guerre mondiale.

Ce concept est arrivé dans les années 1920 à quelques endroits au Canada, puis à l’échelle du pays en 1950. Au Québec, en 2007, la Loi sur le temps légal a été adoptée pour allonger la période d’heure avancée durant l’été, se synchronisant ainsi au calendrier américain.

Environ 70 pays dans le monde appliquent le changement d’heure. Les États-Unis, l’Australie, le Brésil et le Canada l’appliquent, mais pas de façon uniforme sur leur territoire.

Journalmetro