Le plus long vol sans escale de l’histoire a atterri ce 20 octobre à Sydney après plus de 19 heures dans les airs depuis son départ de New York, une prouesse que la compagnie australienne Qantas envisage de traduire prochainement en succès commercial.
Le record du plus long vol réalisé par une compagnie aérienne a été atteint. Le Boeing 787-9 de la compagnie Qantas en provenance de New York a atterri ce 20 octobre à Sydney après avoir parcouru 16 000 kilomètres en 19 heures et 16 minutes. Cette prouesse technique est amenée à se généraliser. Ce vol expérimental est le premier d’une série de trois vols au très long cours prévus par la compagnie australienne.
Le Boeing 787-9 transportait seulement 49 personnes, des employés de la compagnie aérienne australienne Qantas et des chercheurs. Ce vol n’ambitionnait pas de battre un record mais bien de tester la capacité des voyageurs et de l’équipage à supporter autant d’heures de vol sans escale et l’essai s’est avéré concluant.
Économique et écologique
Pour Jean Serrat, ancien commandant de bord, ces vols sont bénéfiques pour tout le monde, « déjà du point de vue écologique car là où les avions consomment et polluent le plus, c’est quand ils descendent et quand ils décollent. On va pouvoir faire des vols entre deux points extrêmement éloignés l’un de l’autre sans avoir à faire d’escale. Là où un avion consomme le moins de carburants, c’est à très haute altitude ».
« Cela va aller dans le sens des passagers, car les escales rallongent le temps de vol et les dépenses pour les compagnies aériennes puisqu’il existe des droits d’atterrissage et de décollage, poursuit-il. Cela va dans le sens de l’économie et c’est l’avenir ».
Le plus long trajet aérien commercial au monde est actuellement une liaison de 18 heures et 30 minutes entre New York et Singapour, lancée en 2018 par Singapour Airlines.
Venezuela: la crise économique appelée à durer
Le Venezuela s’enfonce dans la crise économique. Sous sanctions américaines, le pays a vu sa production pétrolière baisser de deux tiers.
Le gouvernement vénézuélien vient de reconnaître que son économie continuait de sombrer. Le PIB au premier trimestre 2019 a chuté de presque 27%. L’inflation galopante, qui dépasse 4 670% (4 679,5%) sur l’année, reste imparable, selon la Banque centrale du pays, qui donne ces chiffres officiels.
Ces chiffres sont d’ailleurs encore loin des estimations du Fonds monétaire international (FMI) qui prévoit une inflation de 200 000% cette année et une contraction de l’économie de 35% pour le Venezuela.
Hausse du salaire minimum
La décision du président Nicolás Maduro d’augmenter considérablement le revenu minimum cette semaine, ce qu’il avait d‘ailleurs fait six fois l’année dernière, sonne comme un coup d’épée dans l’eau. Les 15 dollars de salaire minimum garanti suffisent à peine pour acheter environ quatre kilogrammes de viande de bœuf.
Pour ne rien arranger, la production pétrolière de ce pays qui possède les plus grandes réserves mondiales s’est aussi effondrée, passant de 3,2 millions de barils par jour il y a dix ans à moins d’un million aujourd’hui. Sous embargo depuis le mois d’avril, le Venezuela ne peut en effet pas vendre son or noir aux États-Unis.
La croissance de la Chine sérieusement ralentie par la guerre commerciale
Selon les statistiques du troisième trimestre publiées ce vendredi matin, l’économie chinoise est au plus bas depuis 27 ans.
On reste au-dessus de la ligne rouge des 6% fixée par le gouvernement, et c’est bien là l’essentiel – presque un soupir de soulagement– pour les médias officiels. À peine 6% d’augmentation du produit intérieur brut chinois par rapport au deuxième trimestre, et le responsable est tout désigné : sans cette «guerre commerciale meurtrière » avec les États-Unis, pointe un expert interrogé par le Huanqiu Shibao, « la Chine aurait (sans problème) pu atteindre un taux de croissance positif de son PIB de plus de 6,5% au troisième trimestre ».
Sauf qu’on n’y est pas ! Chine nouvelle et le Quotidien du peuple ont beau évoquer la résilience de l’économie chinoise, lisser la courbe de la croissance à 6,2% au cours des trois premiers trimestres et tabler sur un rebond au quatrième, le pays est confronté à un vrai ralentissement, le plus important depuis près de trois décennies.
La baisse des exportations chinoises s’est accélérée en septembre, même chose pour les importations en recul depuis cinq mois consécutifs. Le ralentissement de la demande intérieure touche les secteurs de l’automobile, les sorties au restaurant, les divertissements, avec des craintes pour l’emploi, même si ce dernier reste stable pour l’instant. On attend maintenant les mesures du gouvernement, mais les analystes préviennent : les possibilités de relances sont limitées, l’économie chinoise étant déjà lourdement endettée.
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