Le président brésilien aurait retiré son commentaire où il s’était moqué du physique de Brigitte Macron, dans le but d’éviter une “mauvaise interprétation” de ses propos. 

Le président brésilien Jair Bolsonaro a retiré un commentaire offensant pour l’épouse du chef de l’État français publié sur Facebook, dans un contexte de crise diplomatique entre le Brésil et la France.

“Afin d’éviter une mauvaise interprétation, le commentaire a été retiré du réseau social”, a annoncé à des journalistes le porte-parole de la présidence brésilienne Otávio do Rego Barros.

Jair Bolsonaro avait réagi dimanche à un post dans lequel un internaute avait apposé deux photos – des couples présidentiels français et brésiliens – avec la phrase : “Vous comprenez maintenant pourquoi Macron s’en prend à Bolsonaro ?”. Le président brésilien avait alors répondu : “Ne l’humilie pas, mec. Kkkkkkk [lol, ndlr]”.

Il avait montré mardi des signes d’apaisement en retirant le message et en faisant savoir – après un tollé mondial – que le Brésil était “ouvert” à l’aide financière de 20 millions de dollars du G7 pour lutter contre les incendies en Amazonie, qu’il avait d’abord refusée.

Il est néanmoins revenu à la charge mercredi, exigeant qu’Emmanuel Macron “se rétracte” après l’avoir accusé de mensonge et avoir “relativisé” la souveraineté du Brésil sur l’Amazonie, une question particulièrement sensible au Brésil, où s’étendent près de 60% de la plus vaste forêt tropicale du monde.

Un cobra en fuite, psychose dans une ville allemande

Un cobra sème la peur depuis plusieurs jours à Herne, une ville de l’ouest de l’Allemagne. Malgré d’intenses recherches il restait introuvable mardi.

Des appartements évacués, des habitants appelés à fermer portes et fenêtres : un cobra, introuvable depuis dimanche, sème la peur depuis plusieurs jours à Herne, une ville de l’ouest de l’Allemagne. Malgré d’intenses recherches, le serpent, un cobra à monocle particulièrement venimeux, n’avait toujours pas été repéré mardi, ont déclaré les autorités locales. Le reptile, dont la longueur pourrait dépasser un mètre, s’est échappé dimanche d’un appartement à Herne, une ville moyenne de Rhénanie du Nord-Westphalie.

Quatre bâtiments dans le quartier où vit son propriétaire ont été évacués. “Nous supposons que ce serpent est très probablement resté dans l’immeuble” de son propriétaire, a déclaré mardi à la presse un des responsables de la municipalité, Johannes Chudziak. “Nous avons donc pris la décision de maintenir les mesures de sécurité prises dimanche, c’est-à-dire que quatre bâtiments resteront fermés à clé et feront l’objet d’un contrôle régulier pour détecter toute trace du serpent”, a-t-il précisé.

Nouveau gouvernement en RDC: «c’est Kabila qui a tout» selon Fayulu

En RDC, l’opposant Martin Fayulu, qui revendique toujours la victoire à la présidentielle de décembre dernier, a dénoncé mardi 27 août la mainmise de l’ex-président congolais Joseph Kabila sur le nouveau gouvernement dévoilé dans la nuit de dimanche à lundi. Dans ce gouvernement, la majorité des 66 ministères reviennent  à des partisans de l’ex-président.

« C’est le gouvernement Kabila ! C’est Kabila qui continue ! C’est un affront au peuple congolais, qui s’est battu,s’insurge Martin Fayulu. C’est Kabila qui a plus de 65 % dans ce gouvernement. Et même ceux qui sont là, qui se disent de CACH, ce sont des gens qui ne pourront absolument rien faire, parce qu’on leur a mis des doublons, des gens qui vont les contrôler pour aller dans le sens de Kabila.

C’est Kabila qui a le Parlement. C’est Kabila qui a les assemblées provinciales. C’est Kabila qui a les gouvernements provinciaux… C’est Kabila qui a tout ».

Des nouveaux visages, pour vous, c’est un gage de changement ?

« Il n’y a pas de nouveaux visages. Il n’y a rien. C’est Kabila qui continue. Nous n’avons pas besoin de ces gens-là. Nous avons besoin que la volonté du peuple soit matérialisée. Donc nous devons refaire la lutte pour chasser Kabila. Mais Kabila partira, je vous le dis ».

Martin Fayulu conteste sa défaite à la présidentielle du 30 décembre dernier et revendique la victoire avec 61% des suffrages.

Gambie: le père de l’indépendance, Dawda Jawara, est décédé

Le premier président de la Gambie, Dawda Jawara, est décédé ce mardi 27 août à l’âge de 95 ans. Sa famille a confirmé sa mort cet après-midi dans sa résidence de Fajara à 15 km de la capitale Banjul. Il était le père de l’indépendance de la Gambie.

Dawda Jawara était le plus ancien président d’un État africain au moment sa destitution en juillet 1994. Il venait alors de passer plus de 24 années à la tête de la République de Gambie.

Avant cela, Dawada Jawara, né en 1924, avait effectué ses études en Écosse. Il revient dans son pays au début des années 1950 comme vétérinaire et fait ses débuts en politique en 1960 au sein du Parti populaire progressiste.

Fondateur de la République de Gambie

Il est Premier ministre depuis trois ans lorsque la Gambie accède à son indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni en 1965. Il fonde cinq ans plus tard la République de Gambie et en devient le premier président.

Il bénéficie de l’aide du Sénégal face à un coup d’État organisé en 1981 et fonde suite à cela l’éphémère confédération de Sénégambie en 1982 avec le président sénégalais Abdou Diouf.

Un coup d’État militaire mené en 1994 par Yahya Jammeh renverse le régime démocratique de Dawda Jawara. Le président destitué quitte alors son pays pour le Sénégal. Il est célébré et amnistié lors de son retour en Gambie en 2010.

« Une grande perte pour le pays en particulier et pour l’humanité en général »

Le président gambien Adama Barrow s’est exprimé sur Twitter. Il estime dans un qu’il s’agit d’une « grande perte pour le pays en particulier et pour l’humanité en général » et a adressé ses condoléances à la famille de Dawda Jawara ainsi qu’au peuple gambien.