La secousse, environ 11 fois plus puissante que celle de la veille, n’a pas fait de morts ou de dégâts majeurs, selon les premiers bilans disponibles.
Un séisme de magnitude 7,1 s’est produit dans le sud de la Californie vendredi à 20h19 heure locale (03h19 GMT samedi), a annoncé l’institut américain de géophysique USGS. Cette secousse était potentiellement onze fois plus dévastatrice que celle qui a touché jeudi matin la zone de Ridgecrest, d’une magnitude de 6,4, à environ 240 km au nord-est de Los Angeles. Peu d’informations étaient encore disponibles à ce stade mais les secours sur place n’avaient pas fait état de morts ou de dégâts majeurs vendredi en début de soirée.
“Des maisons qui ont bougé, des fondations fissurées, des murs porteurs à terre. Un blessé (léger) et les pompiers qui soignent le patient”, ont indiqué sur Twitter les pompiers du comté de San Bernardino, proche de l’épicentre. “Les premiers rapports font état de dégâts plus importants” que la veille, ont-ils ajouté. A Ridgecrest, petite ville d’environ 28.000 habitants, Jessica Kormelink, une habitante interrogée par la télévision CNN, a raconté qu’elle avait senti “un tremblement plutôt sérieux”. “Et ma maison, c’est comme si elle ondulait”, a-t-elle dit.
Un séisme ressenti jusqu’à Los Angeles
Selon l’USGS, le séisme de jeudi était vraisemblablement un précurseur de celui qui s’est produit vendredi à 20h19 heure locale. Avec une magnitude de 6,4, le séisme de jeudi était le plus puissant à frapper cette région depuis 1999. Il avait fait quelques “blessés légers”, principalement liés à des fenêtres brisées par la secousse ou des chutes d’objets ou d’étagères dans des magasins, mais pas de dégâts majeurs. Le séisme de vendredi a une nouvelle fois été ressenti jusqu’à Los Angeles, où aucun dégât majeur n’a toutefois été recensé, selon les autorités locales.
La sismologue Lucy Jones, du California Institute of Technology (Caltech), a estimé sur Twitter que les deux séismes s’étaient produits “sur la même faille” et “font partie de la même séquence”. Elle avait déclaré après le tremblement de terre de jeudi qu’il y avait “une chance sur 20” que ce séisme soit suivi d’un autre encore plus puissant.
Les Terres et mers australes françaises inscrites au patrimoine mondial par l’Unesco
Le site inclut l’archipel Crozet, les îles Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam et s’étend sur près de 673.000 km².
Les Terres et mers australes françaises, dans le sud de l’océan Indien à plus de 2.000 kilomètres de tout continent, ont été classées vendredi au patrimoine mondial parl’Unesco, a annoncé le gouvernement dans un communiqué.
Les 21 États membres du Comité du patrimoine mondial, réunis à Bakou, en Azerbaïdjan, ont décidé “à l’unanimité” d’inscrire le site au titre du patrimoine naturel, a pour sa part expliqué Ségolène Royal, ambassadrice des Pôles, présente sur place au nom de la France.
La plus forte concentration d’oiseaux marins au monde
Les terres et mers australes françaises comptent la plus forte concentration d’oiseaux marins au monde, la plus grande diversité d’oiseaux et mammifères marins, des paysages volcaniques prodigieux, et des eaux riches et diversifiées. Il s’agit du plus vaste bien inscrit au patrimoine mondial.
Le site classé inclut l’archipel Crozet, les îles Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam et s’étend sur près de 673.000 km², essentiellement marins, qui correspondent au périmètre de la Réserve naturelle des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), l’une des plus grande aires marines protégées à l’échelle mondiale, créée en décembre 2016 par Ségolène Royal, alors ministre de l’Écologie.
“Une reconnaissance de la richesse de notre biodiversité”
Dans un communiqué commun, le ministre de la Transition écologique François de Rugy et la ministre des Outre-mer Annick Girardin ont salué cette inscription, qui “représente autant une grande responsabilité pour la France qu’une reconnaissance de la richesse de notre biodiversité. Sa préservation sur terre et en mer est une priorité pour le gouvernement, a affirmé François de Rugy.
Cette inscription “permettra non seulement de mettre en avant l’exemplarité de la préservation de la biodiversité, mais aussi de garantir la réalisation d’activités durables, menées dans le respect des écosystèmes et des ressources naturelles”, a souligné Annick Girardin.
Il s’agit du 45e site français classé par l’Unesco et du 6e site classé au titre du patrimoine naturel. “C’est un grand bonheur”, a déclaré Ségolène Royal. Elle a salué “un signal très fort pour la préservation de la biodiversité”, et “un coup de projecteur sur un des derniers espaces de naturalité du monde”.
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