Le séisme a frappé à une faible profondeur de 10 km à une distance d’environ 2 km de la ville de Progreso au Panama, a précisé l’USGS.
Un séisme de magnitude 6,3 s’est produit à la frontière entre le Panama et le Costa Rica vers minuit mardi, susceptible de provoquer des victimes et des “dégâts significatifs”, a annoncé l’institut de géophysique américain USGS.
Le séisme a frappé à une faible profondeur de 10 km à une distance d’environ 2 km de la ville de Progreso au Panama, a précisé l’USGS.
États-Unis : un migrant salvadorien et sa fille se noient, la photo bouleverse l’Amérique
Un migrant salvadorien et sa fille d’environ deux ans se sont noyés en tentant de traverser le Rio Grande, pour passer clandestinement aux Etats-Unis depuis le Mexique.
C’est une photo choc que diffusent depuis mardi les médias américains : on y voit les cadavres d’un père et de sa fille noyés dans le Rio Grande, alors qu’ils tentaient de traverser la frontière depuis le Mexique. Une image qui évoque un triste souvenir, celui de la photo d’Aylan, ce petit garçon syrien mort sur une plage turque.
Emportés par des courants violents, tous deux se sont noyés sous les yeux de la mère
Les deux corps à moitié immergés, sur le ventre, le visage dans l’eau entouré de roseaux, la fillette est coincée dans le ti-shirt de son père, son petit bras autour de sa nuque… Selon l’agence AP, qui publie cette image, l’homme s’appelait Oscar Alberto Martinez Ramirez. Sa fille s’appelait Valeria et avait deux ans. La famille fuyait le Salvador, la pauvreté et la violence des gangs. Les deux corps ont été retrouvés lundi dans les environs de Matamoros, dans l’État mexicain de Tamaulipas, selon un rapport de la justice mexicaine.
Le père, un cuisinier âgé de 25 ans, la mère, âgée de 21 ans, et leur petite fille étaient arrivés la semaine dernière à Matamoros après avoir traversé tout le Mexique. Dimanche après-midi, la famille a décidé d’essayer de gagner à la nage la rive américaine du Rio Bravo, accompagnée d’un ami. Le père a pris l’enfant sur son dos en la calant à l’intérieur de son t-shirt pour traverser le fleuve. Mais, emportés par des courants violents, tous deux se sont noyés sous les yeux de la mère, laquelle a pu retourner en vie sur la rive mexicaine, selon les explications qu’elle a fournies aux autorités locales.
Des conditions insalubres pour le migrants, y compris les mineurs
Cette image pourrait devenir le symbole de la crise migratoire aux États-Unis, comme l’a été celle du petit Aylan pour l’Europe. Mardi, les médias Américains étaient nombreux à s’en émouvoir. Le New York Times évoque par exemple “une image poignante des voyages périlleux entrepris par les centaines de milliers de migrants qui tentent d’entrer aux États-Unis”. Selon le quotidien, la photo illustre “les conséquences tragiques de ces périples, et pourtant souvent oubliées du débat bruyant et corrosif sur la politique migratoire”.
Brésil : la Cour suprême refuse une libération de Lula
Lula purge depuis avril 2018 une peine de 8 ans et 10 mois de prison pour corruption passive et blanchiment d’argent, à Curitiba (sud).
La Cour suprême du Brésil a rejeté mardi deux demandes de libération de l’ex-président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, emprisonné depuis plus d’un an pour corruption. La première demande, qui avait peu de chances d’aboutir, a été rejetée par 4 juges contre 1 de la Cour.
Dans la foulée, les juges, appelés à se prononcer sur l’impartialité de l’ancien juge anticorruption Sergio Moro qui avait condamné Lula en première instance et est devenu ensuite ministre de la Justice, ont rejeté une autre demande de libération de Lula. Les juges ont tranché sur le score serré de 3 voix contre 2 en défaveur de Lula, 73 ans. Ils ont décidé de repousser au second semestre l’examen de la conduite de Sergio Moro et privé le chef historique de la gauche brésilienne d’une liberté provisoire d’ici là.
La défense de Lula avait déposé ce recours en arguant que le juge ne pouvait être impartial alors qu’il est ensuite devenu le ministre de Jair Bolsonaro, candidat d’extrême droite élu à la présidentielle d’octobre 2018 après la disqualification de Lula, envoyé en prison.
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