Un homme de 20 ans, originaire d’une banlieue aisée du New Jersey, a été interpellé mercredi pour des messages sur les réseaux sociaux laissant sous-entendre qu’il avait l’intention de faire sauter la Trump Tower.

Un jeune homme qui menaçait de faire sauter la Trump Tower et le consulat d’Israël à New York a été arrêté mercredi dans le New Jersey, a indiqué le procureur fédéral de cet État voisin de New York.

Les enquêteurs affirment avoir retrouvé toute une série de messages menaçants sur les réseaux sociaux mis en ligne par Jonathan Xie, 20 ans, sympathisant des brigades al-Qassam, branche armée du mouvement islamiste Hamas au pouvoir à Gaza.

Il aurait envoyé de l’argent à une organisation terroriste

Jonathan Xie, originaire de Basking Ridge, communauté aisée du New Jersey, a été mis en examen pour deux chefs d’accusation pour tentative de soutien matériel à un groupe terroriste – passibles de 20 ans de prison chacun – faux témoignage, et menace inter-État.

“La menace émanant d’extrémistes violents, auto-radicalisés aux États-Unis, reste persistante”, a souligné le procureur Craig Carpenito dans un communiqué. “Si la plupart des Américains connaissent l’État islamique, nous prenons au sérieux ceux qui aident toute organisation terroriste reconnue”. Jonathan Xie aurait ainsi envoyé 100 dollars en décembre dernier à un membre présumé des brigades al-Qassam, et s’en serait vanté sur Instagram, tout en soulignant “je sais que c’est illégal”. 

Des menaces d’attentats sur les réseaux sociaux

En février, il disait vouloir s’engager dans l’armée américaine “pour apprendre à tuer”. En avril, il aurait posté sur Instagram des photos de la Trump Tower superposées à un message où il disait vouloir y poser une bombe. Sur une photo, il demandait, “Faut-il faire sauter la Trump Tower ?”, proposant de répondre oui ou non à la question, un mini-sondage accompagné d’un emoji de bombe. En avril toujours, également sur Instagram, il arborait un drapeau du Hamas et une arme et affirmait vouloir aller à “un défilé pro-Israël” et vouloir y “tuer tout le monde”, toujours selon le procureur.

McDonald’s visé par de nouvelles plaintes pour harcèlement sexuel

Plus d’une vingtaine de plaintes pour harcèlement sexuel ont été déposées par des employés de McDonald’s contre le géant de la restauration rapide.

Des employés de McDonald’s ont déposé plus d’une vingtaine de plaintes pour harcèlement sexuel contre le géant de la restauration rapide, ont fait savoir des avocats mardi, accusant le groupe d’inaction malgré des premières plaintes déposées en 2016. Ces accusations sont portées par des employés de 20 villes, qui ont notamment saisi une commission fédérale spécialisée dans le droit du travail. 

Elles incluent des attouchements, des comportements exhibitionnistes, des propositions de rapports sexuels ou des représailles à l’encontre des employés ayant fait un signalement. Liant leur action au mouvement anti-harcèlement #MeToo, des dizaines de travailleurs ont manifesté mardi devant le siège de l’entreprise à Chicago, deux jours avant la réunion annuelle des actionnaires du groupe.

“J’ai été exposée à un environnement humiliant et intimidant chez McDonald’s”

“J’ai été exposée à un environnement humiliant et intimidant chez McDonald’s et l’encadrement n’a rien fait pour arrêter ça”, a témoigné Jamelia Fairley, salariée d’un établissement de Floride et qui a porté plainte. Avant cette manifestation, le PDG de McDonald’s Steve Easterbrook a souligné dans une lettre que le groupe avait amélioré sa politique de lutte contre le harcèlement sexuel ainsi que ses formations, et qu’il fournissait des outils aux établissements franchisés.

McDonald’s fait valoir son autorité limitée sur ces derniers. Les restaurants McDonald’s sous franchise représentent plus de 90% des 14.000 établissements aux États-Unis. Selon les employés, peu de choses ont changé depuis que des plaintes ont été déposées l’an dernier, après d’autres en 2016. Beaucoup de ces procédures sont toujours en cours.

Des grèves pour protester contre le manque d’efforts faits par l’entreprise

En septembre 2018, des employés de McDonald’s dans dix villes américaines s’étaient mis en grève pour protester contre le manque d’efforts faits par l’entreprise pour défendre ses employés contre le harcèlement sexuel. “Nous ne trouvons personne qui ait entendu parler d’une nouvelle politique ou d’initiatives de formations”, a déclaré Gillian Thomas, avocate pour la branche de protection des droits des femmes de la puissante association des droits civiques ACLU.

Le fonds de l’organisation de lutte contre le harcèlement sexuel Time’s Up soutient financièrement la démarche des employés, qui fait également partie de la campagne “Fight for $15” (“Combat pour 15 dollars de l’heure”) lancée en 2012 et soutenue par les syndicats pour augmenter le salaire minimum et protéger les travailleurs pauvres.