Ce médecin, décédé en 2005, a quand même fait l’objet d’une enquête indépendante, qui a conclu que l’université, au courant des accusations qui pesaient contre lui dès 1979, n’a pris aucune mesure disciplinaire à son égard avant 1996.
L’enquête a été diligentée au printemps 2018, déjà 13 ans après la mort du principal intéressé. Et sa conclusion est accablante. Dans l’Ohio, aux États-Unis, un médecin exerçant dans l’université d’État a agressé au moins 177 étudiants hommes pendant près de deux décennies.
Richard Strauss, mort en 2005, a exercé dans cet établissement entre 1978 et 1998. En dépit d’accusations portées contre lui dès 1979, dont l’université avait connaissance, celle-ci n’a pris aucune mesure disciplinaire à son égard avant 1996, indique l’enquête indépendante, dont les résultats ont été publiés vendredi.
Le pape accepte la démission d’un évêque brésilien visé par une enquête
Mgr Vilson Dias de Oliveira est soupçonné par la justice d’avoir couvert des cas d’abus sexuels perpétrés par le prêtre brésilien Pedro Leandro Ricardo.
Le pape François a accepté la démission de l’évêque brésilien de Limeira, Mgr Vilson Dias de Oliveira, a annoncé vendredi le Saint-Siège dans un communiqué. Le prélat fait l’objet d’une enquête de la justice civile du Brésil pour soupçons de couverture d’abus sexuels et d’extorsion auprès de prêtres, selon la presse brésilienne. Les enquêteurs tentent de savoir s’il a couvert des cas d’abus sexuels perpétrés par le prêtre brésilien Pedro Leandro Ricardo, basé dans la ville d’Americana.
Le mois dernier, l’évêque avait avoué à la police avoir reçu un “don” d’une paroisse pour subvenir à ses problèmes d’argent personnels. Dans sa lettre de démission publiée sur le site du diocèse, Mgr Vilson Dias de Oliveira évoque simplement “les attaques contre notre Eglise de Limeira, contre moi et d’autres presbytères”. Il dit partir “pour le bien du diocèse, afin que les travaux pastoraux puissent continuer à se développer”. Le prélat a été remplacé pour l’instant par un administrateur apostolique, Mgr Orlando Brandes, qui est l’archevêque métropolitain d’Aparecida, précise le Saint-Siège.
L’Église dans la tourmente des scandales d’abus sexuels
Le Vatican rend toujours compte des démissions d’évêques dans ses communiqués, mais sans jamais en préciser les motifs. Confronté à une série de scandales d’abus sexuels qui ont entaché l’image de l’Église catholique, le pape François a organisé en février un sommet mondial d’évêques sur la question en promettant des actions concrètes. La semaine dernière, il a changé la législation interne de l’Église pour rendre obligatoire le signalement par des prêtres ou religieux de tout soupçon d’agression sexuelle ou de harcèlement.
Le “motu proprio”, lettre émise directement par le pape, oblige également à signaler toute tentative par la hiérarchie catholique de couvrir des abus sexuels perpétrés par un prêtre ou un religieux. Elle somme, en outre, tous les diocèses du monde de mettre en place, dans un délai d’un an, un système permettant au public de signaler des cas d’agressions. Des rapports sur des abus commis à grande échelle par le clergé ont notamment été dévoilés l’an dernier au Chili, aux États-Unis et en Allemagne.
Premier mort de 2019 sur l’Everest
Un alpiniste indien de 28 ans a été découvert mort dans sa tente au camp 4, dernière halte avant la cime. Par ailleurs, un grimpeur irlandais de la même expédition est porté disparu.
Un alpiniste indien est devenu le premier mort de l’année 2019 sur l’Everest, où un grimpeur irlandais est également porté disparu, ont indiqué vendredi des responsables d’expédition.
Ravi Thakar, 28 ans, a été découvert mort vendredi matin dans sa tente au camp 4, situé à 7.920 mètres d’altitude, dernière halte avant la cime de la montagne la plus haute de la Terre. Son équipe y reprenait des forces après une ascension réussie du sommet. “Une opération est en cours pour ramener son corps”, a déclaré à Mingma Sherpa, de l’agence Seven Summit Treks. Un alpiniste de la même expédition, l’Irlandais Seamus Lawless, 39 ans, fait l’objet d’opérations de recherches après avoir glissé la veille dans une zone située à 8.300 mètres d’altitude.
Les deux alpinistes faisaient partie d’une équipe de huit personnes
Les deux alpinistes faisaient partie d’une équipe de huit personnes qui comprenait Saray Khumalo, devenue la première Africaine noire à se hisser sur le toit du monde. L’année dernière, cinq personnes avaient perdu la vie sur l’Everest.
Un soldat de l’armée indienne est mort en parallèle sur le mont Makalu, situé un peu plus à l’ouest, où un autre grimpeur indien est aussi porté disparu. “Le temps n’était pas bon et il a probablement pris du retard derrière. Une équipe de recherches ce matin n’a pas pu le trouver, mais nous allons continuer à chercher”, a déclaré Mingma Sherpa à propos de ce dernier.
La haute saison bat actuellement son plein sur les pics enneigés du Népal, qui compte huit des 14 montagnes les plus élevées du globe. Entre fin avril et fin mai, la météo offre une courte fenêtre de conditions moins extrêmes et plus propices à l’ascension.
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