Une étude menée par une association britannique de défense des consommateurs souligne les écarts importants entre l’autonomie officielle des iPhone et celle affichée en réalité.

Devenu indispensable du réveil au coucher, notre smartphone se doit d’avoir une autonomie suffisante pour nous accompagner toute la journée. Quatrième critère d’achat le plus important pour les consommateurs, la batterie est donc devenue un argument de vente pour les fabricants. Sauf qu’entre les promesses et la réalité, il semblerait qu’il y ait quelques disparités, selon une étude de l’association britannique de défense des consommateurs Which?, équivalent de notre UFC-Que Choisir ?.

Un bon point pour Sony ; Apple, mauvais élève

Elle a passé au crible 50 smartphones pour vérifier l’autonomie annoncée par les fabricants. Et les résultats sont pour le moins surprenants. Certains, comme Nokia, Samsung et Sony, sous-estiment la batterie de leur téléphone ! Ainsi va du Sony Xperia Z5 qui affiche 26 heures d’autonomie, selon Which?, contre 17 heures annoncées par Sony. D’autres marques, à l’image de Huawei et HTC, tiennent à peu près leurs promesses, ou pas loin.

Et puis, il y a Apple. Sur les neuf iPhone testés par Which?, aucun n’affiche une autonomie réelle égale à celle annoncée. Les écarts sont significatifs : de 18% à 51%, selon les modèles. C’est l’iPhone XR qui s’en tire le plus mal. Apple assure que la batterie dure jusqu’à 25 heures mais Which? affirme qu’elle tient en réalité 16h30. À noter qu’on parle ici de téléphones neufs dont les batteries n’ont pas été usées par le temps.

Des tests en conditions pas très réelles

Ces disparités posent la question de la façon dont sont testés les téléphones. En règle générale, quand un fabricant parle de l’autonomie de la batterie d’un téléphone, il met en avant un unique chiffre. Ce chiffre, c’est souvent celui issu des tests dits de “temps d’appel” : en laboratoire, le fabricant lance un appel à 100% de batterie et le laisse courir jusqu’à ce qu’elle soit épuisée. La durée obtenue est utilisée comme référence pour l’autonomie du téléphone.

Chaque fabricant a sa propre façon de tester. Par exemple, pendant l’appel, Apple connecte l’iPhone en Wi-Fi et avec des écouteurs en Bluetooth. D’autres se contentent de paramètres par défaut. La marque à la pomme a défendu ses méthodes après la parution de l’enquête, et demandé à l’association de défense des consommateurs de publier sa propre méthodologie. Le site de Which? indique que le test a été réalisé avec une moyenne de “temps d’appel”, calculée pour chaque fabricant à partir des caractéristiques de chacun de ses smartphones. Cette moyenne a servi ensuite de référence à chaque téléphone testé. La méthode est donc légèrement différente de celle d’Apple.

Quoi qu’il en soit, on voit bien que cela ne correspond pas à l’usage que l’on en fait réellement : l’utilisation quotidienne d’un smartphone est un mélange d’appels passés, de messages envoyés, d’applications ouvertes puis fermées, de pages Internet consultées, de vidéos visionnées, etc. Résultat, l’autonomie réelle est inférieure au chiffre annoncé par le fabricant.

Changer sa batterie, une opération délicate

Reste que les batteries, fidèles ou non à leurs promesses, finissent toutes par s’épuiser. Il y a quelques années, c’était un jeu d’enfant de les remplacer. Il suffisait d’ouvrir la coque arrière de son téléphone et de remplacer sa vieille batterie par une neuve. Mais ça, c’était avant que les fabricants optent quasiment tous pour des designs en métal, d’un seul tenant. À moins d’être très (très) bricoleur, c’est aujourd’hui impossible d’ouvrir son smartphone sans risquer de le casser ou a minima d’abîmer un composant.

Pour éviter d’en arriver là, mieux vaut se tourner directement vers le fabricant ou vers un revendeur agréé. Par exemple, Apple propose de remplacer la batterie de votre iPhone pour 49 euros ou 69 euros, selon le modèle. C’est gratuit si vous êtes encore sous garantie. Si vous avez un Samsung, il vous en coûtera un peu plus cher : 75 euros. Mais vu le prix des téléphones, ça peut valoir le coup de payer cette somme pour s’acheter deux ou trois ans de vie supplémentaires.


Économie

Wall Street hésite face aux tensions commerciales

Mercredi, Wall Street a terminé en ordre dispersé : le Dow Jones a gagné 0,02%, quand le Nasdaq a perdu 0,26%.

Wall Street a terminé en ordre dispersé mercredi après une journée en dents de scie, les investisseurs hésitant à s’engager face aux soubresauts dans les négociations entre Washington et Pékin.

Selon des résultats provisoires à la clôture, l’indice vedette de la Bourse de New York, le Dow Jones Industrial Average, a grappillé 0,02% à 25.970,65 points tandis que l’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, s’est déprécié de 0,26%, à 7.943,32 points, et l’indice élargi S&P 500 de 0,15%, à 2.879,70 points.

Économie

Wall Street sèchement rattrapée par les tensions commerciales

Wall Street s’est enfoncée dans le rouge mardi, assommée par l’annonce surprise par l’administration américaine de taxes supplémentaires sur les importations chinoises. 

Wall Street s’est enfoncée dans le rouge mardi, assommée par l’annonce surprise par l’administration américaine de taxes supplémentaires sur les importations chinoises au moment où Washington et Pékin entament une nouvelle phase délicate de négociations. 

Selon des résultats provisoires à la clôture, l’indice vedette de la Bourse de New York, le Dow Jones Industrial Average, a plongé de 1,79% à 25.967,05 points tandis que l’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a chuté de 1,96%, à 7.963,76 points, et l’indice élargi S&P 500 de 1,65%, à 2.884,16 points.