Le gouvernement vénézuélien a annoncé dimanche des mesures draconiennes pour tenter de venir à bout des coupures de courant géantes qui paralysent le pays depuis début mars.

Le président du Venezuela Nicolas Maduro a annoncé dimanche l’entrée en vigueur d’un plan de rationnement de l’électricité d’une durée de 30 jours en raison del’aggravation des coupures d’électricité qui affectent le pays depuis le 7 mars.

Garantir la distribution de l’eau. “J’ai approuvé un plan de 30 jours” pendant lesquels l’électricité sera rationnée, afin d’assurer un “équilibre” entre la production, le transport, la distribution et la consommation “avec une attention particulière à garantir la distribution d’eau”, a déclaré Nicolas Maduro à la télévision nationale. Les coupures d’électricité perturbent de nombreux services au Venezuela, notamment la distribution de l’eau.

Accompagné par les ministres du gouvernement et par le haut commandement des forces armées, Nicolas Maduro a délivré son message à la radio et à la télévision nationales, en relevant que de nombreux Vénézuéliens ne pourraient pas l’entendre puisqu’ils étaient une nouvelle fois sans électricité ce dimanche soir.

Des actes de sabotage. Le rationnement annoncé par le président chaviste est similaire à ceux qui ont déjà été appliqués dans l’État pétrolier de Zulia, dans l’ouest du Venezuela, qui connaît des pannes de courant depuis une dizaine d’années. Le pouvoir attribue les coupures massives qui se sont succédé dernièrement à Caracas et dans la quasi-totalité des États vénézuéliens à des actes de sabotage de l’opposition soutenue par les États-Unis. Ces sabotages affectent selon le président Maduro la centrale hydroélectrique de Guri, qui fournit au Venezuela 80% de son électricité. 

“Nous devons administrer une situation très grave”, a déclaré Nicolas Maduro. Il a répété que les coupures étaient causées par des “attaques terroristes” constituant ce qu’il a appelé “une guerre électrique visant à rendre fou le pays”. Il n’a pas précisé les modalités concrètes du plan de rationnement qui, a-t-il dit, “est entré en vigueur ce dimanche 31 mars”.

Algérie : un nouveau gouvernement de 27 membres, dont six de l’ancienne équipe

Un nouveau gouvernement, conduit par Noureddine Bedoui, désigné Premier ministre le 11 mars, a été nommé dimanche en Algérie.

Le président Abdelaziz Bouteflika a nommé dimanche un nouveau gouvernement, conduit par Noureddine Bedoui, désigné Premier ministre le 11 mars, et composé de 27 membres, dont seulement six de l’ancienne équipe, selon un communiqué de la présidence, cité par l’agence de presse officielle APS.

Selon la liste diffusée par la télévision nationale, le chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah, qui a récemment proposé la mise en oeuvre de mécanismes constitutionnels pour écarter le président Bouteflika du pouvoir reste vice-ministre de la Défense. Ramtane Lamamra, nommé le 11 mars vice-Premier ministre et chef de la diplomatie, ne figure pas dans la liste.

Les députés britanniques tentent de trouver une alternative au Brexit de Theresa May

Les députés britanniques doivent se prononcer lundi sur une série de scénario alternatifs au Brexit négocié par la Première ministre. 

Les députés britanniques vont tenter lundi de trouver une alternative à l’accord deBrexit négocié par la Première ministre Theresa May, et pourraient faire pencher la balance pour un divorce “plus doux” avec l’Union européenne.

Les parlementaires penchent pour une union douanière. La semaine dernière, les parlementaires ont déjà tenté de prendre le contrôle du processus de Brexit, en examinant huit options. Si aucune n’a obtenu une majorité de votes, une des propositions les plus populaires était celle d’une union douanière avec l’UE. Une option à laquelle Theresa May s’oppose farouchement car Londres perdrait la possibilité de mener une politique commerciale autonome après le Brexit.

Lundi, les députés voteront donc sur un nombre réduit d’options dans le but de dégager une majorité sur un projet et de trouver une solution à l’impasse actuelle. Si les votes des députés n’ont qu’une valeur indicative, le ministre de la Justice David Gauke a déclaré dimanche à la BBC qu’il ne serait pas “viable” pour le gouvernement d’ignorer la volonté des parlementaires.