Evan Williams, un des cofondateurs de Twitter, a annoncé quitter le conseil d’administration du réseau social d’ici la fin février. 

Evan Williams, cofondateur de Twitter avec Jack Dorsey, Biz Stone et Noah Glass, va quitter le conseil d’administration du réseau social à la fin du mois, selon des documents déposés auprès du gendarme américain de la Bourse.

Directeur avant d’être évincé. “Ce furent 13 années incroyables et je suis très fier de ce que Twitter a réussi à faire durant mon temps passé au sein de l’entreprise. Je vais continuer à soutenir l’équipe au moment où je veux me consacrer à d’autres projets”, a écrit Evan Williams, cité dans le document. Il a poursuivi sur Twitter: “Merci @jack et @biz pour avoir démarré cette folle entreprise avec moi et de continuer à la rendre meilleure”. Evan Williams avait dirigé Twitter pendant quelques années avant d’être évincé en 2010.

Créateur d’une plateforme en ligne de publication. Jack Dorsey, qui est président du conseil d’administration et directeur général de Twitter, a lancé: “ta voix va nous manquer pendant les conversations du conseil” sur le réseau social. Evan Williams est à l’origine d’une startup, Odeo, qui a coulé mais a permis au groupe des quatre de se trouver et d’inventer Twitter en 2006. Evan Williams a aussi, avec Biz Stone, créé Medium, plateforme en ligne de publication qui a les faveurs de la crème de la société numérique. Jeff Bezos, le patron d’Amazon et du Washington Post, s’y était récemment livré à des révélations intimes pour dénoncer un tabloïd proche de Donald Trump qu’il accuse de vouloir le faire chanter.

2018, premier exercice bénéficiaire du réseau social. Twitter traverse une phase difficile et, à l’instar d’autres réseaux sociaux, se voit reprocher d’encourager la diffusion d’infox ou de messages haineux et violents. L’entreprise a promis de faire de l’opération de nettoyage du réseau une priorité. Au-delà des critiques, Twitter a du mal à attirer de nouveaux utilisateurs même si 2018 a marqué son premier exercice bénéficiaire. Le réseau aux 280 caractères avait seulement 321 millions d’usagers mensuels actifs (MAU) pendant les trois derniers mois de 2018, soit 9 millions de moins sur un an et 5 millions de moins par rapport au seul troisième trimestre, selon les chiffres publiés début février.

Économie

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Crise dans l’industrie du taxi. Des propositions pour sortir de l’impasse….

L’industrie du taxi vit une crise majeure depuis l’irruption de Uber dans la province du Québec. Philippe Couillard disait déjà « Uber est là pour rester», François Legault tient le même discours, rompant ainsi une relation de longue date entre l’État et l’industrie.

Est-ce vraiment salutaire de prioriser Uber, une entreprise non citoyenne, reconnue pour ses frasques partout où elle passe? Le gouvernement va-t-il continuer impunément à traiter en parents pauvres, toutes ces familles qui vivent et dépendent de cette industrie ? Cette situation soulève l’ire de l’entrepreneur dans l’industrie du taxi, Jean Feelds, propriétaire de permis de taxi et membre de l’Association Haïtienne des Travailleurs de Taxi.

Les professionnels québécois du taxi assisteront-ils impassibles, qu’une multinationale étrangère vole leur gagne-pain? L’État québécois devrait-il laisser péricliter cette industrie locale et inviter les modèles étrangers à l’étouffer au lieu de le structurer en un modèle de référence exportable? Jean Feelds attend des réponses concrètes de la part du gouvernement Legault et l’accuse de laxisme dans le dossier.

Le Collectif des taxis haïtiens propose les pistes de solutions suivantes : # 1 : La fin de la gestion de l’offre par le rachat de tous les permis.

#2 : Le maintien de la gestion de l’offre par la location dynamique de permis de taxis.

1) La création d’une application gestionnaire d’heures de location de permis de taxi spécifiques.

2) L’existence d’un bassin de chauffeurs respectant les mêmes critères d’exercice.

3) La disposition de tous les intermédiaires à s’enregistrer au registre des intermédiaires de taxi qui aura l’autorité d’inscrire ou d’exclure du territoire toutes les compagnies illégales.

4) La mise en place d’un comité d’arbitrage neutre et apolitique élu en assemblée générale de toute l’industrie qui aura l’autorité de faire appliquer les lois et règlements de l’industrie, protéger et défendre les intérêts des chauffeurs et intermédiaires en cas de litiges.

Guilloteau François