“Je crois que les gens de ce pays pensent que j’ai raison”, a affirmé le président américain depuis la Maison-Blanche, mercredi.
Donald Trump a estimé mercredi que le “shutdown” paralysant partiellement depuis 12 jours l’administration américaine pourrait durer “longtemps”, quelques heures avant de recevoir les élus des deux bords pour tenter de sortir de l’impasse.

“Les gens pensent que j’ai raison”. La paralysie actuelle s’explique par “le refus des démocrates de financer la sécurité aux frontières”, a déclaré le président américain depuis la Maison-Blanche. “Cela pourrait durer longtemps”, a-t-il ajouté, laissant entendre qu’il pensait être en train de gagner la bataille de l’opinion publique. “Je crois que les gens de ce pays pensent que j’ai raison”, a-t-il poursuivi lors d’une intervention de plus d’une heure et demie en présence de son équipe gouvernementale et de journalistes.

Trump inflexible sur le mur à la frontière mexicaine. A la veille de la mise en place du nouveau Congrès, les négociations sur la loi budgétaire sont à l’arrêt, les deux camps se renvoyant la balle dans un débat stérile. Donald Trump réclame plus de 5 milliards de dollars pour édifier son mur à la frontière mexicaine afin de lutter contre l’immigration clandestine. Ses adversaires politiques s’y opposent, jugeant que le “magnifique mur” vanté par le magnat de l’immobilier n’est en aucun cas une réponse adaptée au débat complexe sur l’immigration. “Les 5,6 milliards sont un montant tellement petit et il s’agit de sécurité nationale”, a martelé Donald Trump, tout en refusant de dire explicitement si ce chiffre était négociable.

-Espagne : 401 migrants secourus en mer depuis le 1er janvier
En deux jours, 401 migrants ont été secourus par les gardes-côtes espagnols en Méditerranée.
Les gardes-côtes espagnols ont porté secours à 401 migrants ayant tenté de traverser la Méditerranée au cours des deux premiers jours de 2019, a-t-on appris mercredi auprès de leur service. Une porte-parole du service espagnol de sauvetage en mer a déclaré à l’AFP que 111 personnes avaient été secourues mardi dans le détroit de Gibraltar et la mer d’Alboran, et 290 mercredi.

Au moins 769 morts en 2018. Au moins 769 migrants sont morts en 2018 dans cette partie de la Méditerranée, entre le nord de l’Afrique et l’Espagne, plus de trois fois plus que pendant toute l’année 2017, selon le dernier bilan au 19 décembre rendu public par l’Organisation internationale pour les migrations (OMI). Selon la CEAR, une organisation non gouvernementale d’aide aux réfugiés, il s’agit du plus grand nombre de personnes ayant péri en essayant de gagner les côtes espagnole depuis 2006.

L’itinéraire migratoire le plus fréquenté. Cet itinéraire migratoire maritime n’est pas le plus mortel – au moins 1.278 migrants ont perdu la vie en 2018 en tentant d’atteindre l’Italie et Malte – mais c’est “le plus fréquenté” selon l’OIM, avec plus de 56.000 arrivées. Cependant, les migrants marocains majeurs sont souvent renvoyés vers le Royaume du Maroc, en application d’un accord avec Rabat.

La question migratoire est désormais exploitée politiquement par l’opposition de droite et l’extrême droite, qui a fait pour la première fois son entrée dans un parlement régional, en Andalousie, le mois dernier. Constitué en juin, le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez a par ailleurs revendiqué une politique “humanitaire” en accueillant à cinq reprises en Espagne des navires chargés de migrants refusés par l’Italie et Malte. Plus de 300 migrants secourus le 21 décembre au large de la Libye ont ainsi pu débarquer le 28 décembre en Andalousie après être restés une semaine en mer à bord du navire de l’ONG espagnole Proactiva Open Arms, où ils avaient célébré Noël.

-Algérie : violences lors d’un match de foot, 62 personnes blessées, dont 45 policiers
Des affrontements ont éclaté entre supporters et forces de l’ordre, lors d’un match de coupe d’Algérie, mardi soir.
Une soixantaine de personnes, dont 45 policiers, ont été blessées mardi soir lors de violences au cours d’un match de coupe d’Algérie, interrompu en raison d’affrontements entre supporters et forces de l’ordre, a annoncé mercredi la protection civile.

La partie interrompue définitivement. Cette rencontre des seizièmes de finale entre le MC Alger (1ère division) et le club de Village Moussa (3ème division), disputée à Jijel (360 km à l’est d’Alger), a été marquée par plusieurs incidents. Ceux-ci ont entraîné l’interruption de la partie à plusieurs reprises, avant que celle-ci ne soit définitivement arrêtée dans le temps additionnel par l’arbitre qui a estimé que la sécurité des joueurs n’était plus assurée, selon le quotidien gouvernemental El Moudjahid.

Jets de pierres et de projectiles. Le match avait dans un premier temps était stoppé à la mi-temps par l’arbitre, après le jet de projectiles sur la pelouse. Les supporters de Village Moussa, dont l’équipe était menée 3 à 0, ont lancé des pierres entraînant l’intervention des forces de l’ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogènes. Des affrontements ont ensuite éclaté entre des supporters et les forces de l’ordre faisant 62 blessés dont 45 policiers. “Ces personnes ont été blessées par des jets de pierres et de projectiles”, a déclaré une responsable de la protection civile à Jijel, Ahlem Boumala, cité par l’agence de presse APS.

Des violences devenues régulières. Depuis plusieurs années, les stades de football d’Algérie sont le théâtre de violences quasi-hebdomadaires entre supporters, contre la police mais aussi parfois contre les joueurs. Mi-novembre une quarantaine de personnes, dont 18 policiers, avaient été blessées à l’issue d’un match de première division de football à Alger. Un mois plus tôt, environ 80 personnes, dont une trentaine de policiers, avaient déjà été blessées à Bordj Bou Arreridj (200 km au sud-est d’Alger) à l’issue d’un match de 1ère division entre le club local, le CABBA, et le MCA. En 2014, l’attaquant camerounais du club algérien de la JS Kabylie, Albert Ebossé, avait été tué sur le terrain par un projectile lancé des tribunes.